Pour la seizième semaine consécutive, les manifestations non-déclarées sont interdites en centre-ville. La préfecture l’a annoncé par un communiqué de presse. Les autorités craignent des troubles à l’ordre public.
Il justifie sa décision par les débordements des dernières semaines avec notamment des actes de violence ou des tentatives d’intrusion à la mairie et à la préfecture.

Les services de l’Etat pointent également du doigt le non-respect des gestes barrières. Les manifestations concentrent une forte densité de population. La préfecture avance un dernier point : « l’absence de déclaration de manifestation ne permet pas d’identifier des organisateurs en capacité de maîtriser le nombre de participants. »
L’hyper-centre surveillé
Le périmètre interdit aux manifestations non-déclarées :
Les manifestants se réunissent chaque semaine en centre-ville malgré l’arrêté préfectoral et provoquent des perturbations sur les routes. Il sera donc difficile de circuler en début d’après-midi entre Jeanne d’Arc, Jean Jaurès et François Verdier. Les participants s’exposent à une amende de 4e classe, soit 135 euros. Les organisateurs risquent six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.