L’incident s’était passé dans la nuit du 11 au 12 novembre. Un gendarme avait expliqué avoir été agressé au couteau au sein de la caserne de Villefranche-de-Lauragais, au sud de Toulouse. Il avait d’ailleurs indiqué avoir tiré afin de mettre en fuite son agresseur. Face à ce témoignage, le parquet de Toulouse avait ouvert une enquête pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Ce jeudi, l’affaire vient de prendre un aspect totalement différent : le parquet de Toulouse vient d’annoncer que l’enquête est orientée à présent sur « dénonciation de délit imaginaire« . Selon la justice, le gendarme de 54 ans, aurait tout inventé. Samuel Vuelta-Simon explique dans un communiqué que « Ces derniers actes d’enquête semblent établir que la supposée victime a inventé une agression qui n’a jamais eu lieu« .
Fragilité psychologique
Le militaire est déféré ce jeudi avec une demande de placement judiciaire. L’interdiction d’exercer sa profession et de détenir ou porter une arme sont également mentionnés. Le parquet de Toulouse indique que « la fragilité psychologique du militaire semble être la cause des faits« . L’enquête se poursuit.